« J’ai trop peur de me tromper. »
Est-ce que cette phrase tourne en boucle dans ta tête ? Peut-être même que tu l’as déjà dite à voix haute. Tu cogites, tu réfléchis, tu analyses sous tous les angles… mais au bout du compte, rien ne bouge. Tu ne passes pas à l’action. Tu restes figée, et les résultats que tu espérais ne sont toujours pas là.
Je le sais parce que je l’ai vécu. Pendant longtemps, cette peur de me tromper a été mon plus gros frein. J’étais bloquée, je tournais en rond dans ma tête. Et je m’épuisais à réfléchir. Aujourd’hui, j’ai dépassé cette peur. Et dans cet article, je vais te partager ce que j’ai compris, ce que j’ai mis en place pour avancer malgré tout, et surtout, sans m’épuiser.
Pourquoi ai-je cette peur de me tromper ?
Si tu es atypique (zèbre, HPI, hypersensible), cette peur est encore plus présente chez toi. Et ce n’est pas étonnant : ton cerveau fonctionne différemment.
1. Tu analyses tout, tout le temps, et dans les moindres détails
Cette capacité d’analyse, c’est une force. Mais c’est aussi un piège. Voilà pourquoi :
- Tu vois toutes les conséquences possibles. Quand tu réfléchis à une action, tu imagines tout ce qui pourrait mal tourner. Tu vois les mauvais choix arriver comme des catastrophes, avant même d’avoir posé la moindre action.
- Tu te noies dans les options. Ton cerveau te montre un océan de solutions. Et plus il y a de choix à faire, plus tu te sens submergée. Au final, tout te semble important, et tu ne sais plus par où commencer.
Résultat : ton esprit est comme une énorme liste de tâches et de décisions à prendre, où chaque choix devient un potentiel mauvais choix. Et tu bloques.
2. Tu mets la barre trop haut
Les attentes, c’est le deuxième gros problème. Si tu es perfectionniste, tu connais ce sentiment. Tu te mets tellement de pression que chaque erreur te semble très lourde de conséquences.
- L’échec te fait peur émotionnellement. Ce n’est pas juste une erreur : c’est une vraie charge mentale et émotionnelle, comme si le monde allait s’écrouler si tu te trompes.
- Tu crains le regard des autres. Et puis, il y a cette peur de montrer aux autres que tu t’es trompée. Comme si ça prouvait que tu es incompétente, ou pas à la hauteur. Coucou, syndrome de l’imposteur…
Ce que cette peur te coûte
Si tu continues comme ça, tu sais déjà où ça te mène. « J’ai peur de me tromper, et je ne bouge pas »
1. La procrastination déguisée
C’est ce que j’appelle la « procrastination réfléchie ». Tu te dis que tu es en train de réfléchir, mais en vrai… tu ne fais rien. Une semaine passe, puis deux, puis des mois, et tu es toujours dans la cogitation. Tes idées tournent en boucle dans ta tête, mais aucune action concrète n’a été posée.
Et tu es frustrée. Parce que d’un côté, tu veux avancer, tu veux des résultats. Mais de l’autre, cette peur de te tromper te fige complètement.
2. La charge mental
Cogiter en permanence, ça fait gonfler ta charge mentale et ça te vide d’énergie. N’oublie pas : ton cerveau utilise 30% de ton énergie totale pour son fonctionnement. Ton cerveau est tellement occupé à réfléchir, à analyser, à imaginer les pires scénarios, qu’il ne te reste plus d’énergie pour agir. Tu te retrouves épuisée avant même d’avoir commencé.
Comment dépasser cette peur de se tromper ?
La peur de te tromper ne va peut-être pas disparaître complètement. Mais tu peux l’apprivoiser, apprendre à avancer avec elle, sans qu’elle te paralyse.
1. Agis tout de suite, mais petit à petit
La clé, c’est de découper ton projet en toutes petites étapes. Pas des grosses actions qui te font peur, mais des micro-actions que tu peux poser facilement, tout de suite.
Pose une action, juste une. Une fois qu’elle est faite, réfléchis à la suivante. Pas avant.
C’est un peu comme dans un jeu vidéo. Tu ne peux pas finir le niveau entier d’un coup. Mais si tu avances pas à pas, étape par étape, tu finis par débloquer la situation et passer au niveau suivant.
2. Vois chaque résultat comme une information
Peu importe que ça marche ou pas. Ce qui compte, c’est que chaque action te donne une info précieuse :
- Si ça fonctionne, super ! Tu avances.
- Si ça ne fonctionne pas, ce n’est pas grave. Tu apprends, et tu ajustes.
Chaque action est comme une expérimentation. Et chaque résultat, même négatif, t’amène un pas plus près de ton objectif. Ce n’est pas la fin du jeu si tu rates un niveau. C’est juste une étape avant de mieux réussir la suivante.
3. Entoure-toi de personnes bienveillantes
Le regard des autres est souvent un poids énorme. Alors, choisis bien ton entourage. Tu as besoin de personnes qui :
- Te soutiennent sans te juger.
- Ne te disent pas « Tu aurais dû faire comme ça ».
- T’aident à croire en toi, même quand tu doutes.
Avoir un entourage qui te booste, ça change tout.
C’est le moment de jouer
Ta peur de te tromper te semble énorme, invincible… mais en vrai, tu peux la dépasser, pas à pas, en utilisant les bonnes stratégies.
Alors, ne reste pas coincée dans ta tête. Avance. Pose une petite action, juste une. Et rappelle-toi : chaque résultat, qu’il soit bon ou mauvais, est une étape vers le niveau suivant.
Alors, quel premier petit pas vas-tu poser aujourd’hui ?
Sache que je serai ravie de t’accompagner pour t’aider à passer à l’action à ta propre manière, avec joie, et sans t’épuiser à cogiter. ✨