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Je suis trop impatiente ! La malédiction des hypersensibles et HPI

Je suis trop impatiente ! La malédiction des hypersensibles et HPI

Je suis trop impatiente !

« Tout, tout de suite et pour toujours ». Ça te parle ? Si tu es zèbre, tu es sûrement quelqu’un d’impatient. Il t’arrive de ne pas finir un livre, de zapper une formation ou d’abandonner un projet avant même d’en voir les résultats. Cette impatience, tu la vis au quotidien.

Dans cet article, j’ai envie de te parler de cette impatience des zèbres. Je pense sérieusement que c’est une vraie malédiction.

Pourquoi sommes-nous impatients ?

Quels domaines de notre vie subissent les conséquences de l’impatience ?

Et surtout, que peut-on faire pour l’atténuer et retrouver un peu de paix intérieure ?

Pourquoi les zèbres sont-ils impatients ?

Besoin de stimulation intellectuelle

Tout commence dans la tête. Ton cerveau va à cent à l’heure. Les pensées fusent, les connexions se font vite, trop vite parfois. Tu es déjà cinq étapes en avance alors que la conversation est encore à la première. Ce décalage te fait t’impatienter dans les formations, au travail, dans les discussions où les autres prennent leur temps. Tu as l’impression d’avoir déjà tout compris. Tu voudrais que ça avance, vite, car ton cerveau réclame constamment de la stimulation. Quand ça ralentit, tu t’ennuies, et l’impatience monte.

Exigence : lenteur = incompétence

Tu es aussi exigeante, envers toi et envers les autres. La lenteur, tu la supportes mal. Tu l’associes parfois à l’incompétence. Ça t’est déjà arrivé de soupirer en attendant qu’une caissière prenne son temps pour discuter avec le client d’avant ? Ou d’être agacée par quelqu’un qui explique une idée à son rythme, alors que toi, tu l’as déjà saisie depuis longtemps ?

Anticipation du résultat

L’anticipation est un autre facteur clé de cette impatience. En tant que zèbre, tu as cette capacité à voir loin, très loin. Le résultat final, tu l’as déjà en tête. Du coup, le chemin pour y arriver te paraît fastidieux, presque inutile. Exemple simple : tu veux un beau jardin, mais attendre que les arbres poussent ou que les fleurs fleurissent te paraît insupportable. Tu aimerais que tout soit déjà là, comme dans ta vision idéale.

Les conséquences de l’impatience chez les zèbres

On pourrait se dire que l’impatience, c’est un moteur, non ? Après tout, ça te pousse à avancer vite, à boucler des projets, à innover. Mais l’arrière-boutique est moins sympa. Parlons des conséquences négatives, celles qui te freinent et qui, parfois, t’empêchent d’aller au bout de ce que tu entreprends.

1. Quand tu coupes la parole… Problèmes de communication

Ta pensée va tellement vite que tes paroles peinent à suivre. Et parfois, c’est même pire : tu coupes la parole aux autres, persuadée d’avoir déjà saisi leur idée avant qu’ils ne l’aient formulée. Si c’est une « mignonne bizarrerie » pour certains, ça peut aussi être perçu comme un manque de respect. Et les personnes qui n’aiment pas être interrompues risquent de mal le prendre. Résultat ? Des tensions, des conflits, et l’image d’une personne qui « n’écoute pas » ou qui « s’en fiche des autres ». Ce n’est pas toi, bien sûr, mais l’impatience peut te coller cette étiquette.

2. L’abandon des projets

Combien de projets non terminés as-tu ?! Tu démarres avec enthousiasme, pleine d’idées, mais très vite, si les résultats ne se manifestent pas assez rapidement, tu te lasses et tu passes à autre chose.

Combien de fois as-tu commencé quelque chose qui te tenait à cœur, pour finalement abandonner en cours de route ? C’est fréquent chez les zèbres : l’envie de tout, tout de suite, te pousse à zapper des étapes importantes. Tu n’as parfois pas laissé assez de temps pour que les choses prennent forme. Si tu avais persévéré, le projet aurait sans doute abouti, mais l’impatience t’a devancée.

3. La perception négative de soi

Impatience rime souvent avec insatisfaction de soi. Tu te juges durement parce que tu n’arrives pas à obtenir les résultats que tu souhaitais dans le temps imparti. Du coup, tu te trouves « inefficace », « papillon ». Et ces jugements ont un impact direct sur ton estime de toi. Les zèbres, souvent perfectionnistes, ont besoin de se sentir productifs et efficaces. Si tu n’atteins pas cette idée d’efficacité, tu te dévalorises. Cela crée un cercle vicieux qui t’éloigne de l’estime de soi et de la satisfaction de la vie.

4. L’oubli du moment présent

Cette impatience te prive aussi de savourer la vie pleinement. En étant toujours concentrée sur le résultat, en allant vite, tu oublies de profiter du chemin, des petites joies du quotidien. Et c’est un vrai drame, car en tant que zèbre, tu es quelqu’un qui ressent tout intensément. Pourtant, cette quête incessante du « tout de suite » t’empêche parfois d’apprécier la richesse du présent, de savourer chaque étape. C’est comme si tu passais à côté de la vie elle-même, obsédée par le futur.

Comment calmer cette impatience si tu es zèbre ?

Maintenant que tu as pris conscience des conséquences de ton impatience, que faire pour la freiner et retrouver un peu de sérénité ?

1. Apprendre à profiter du chemin
Prends un moment pour ralentir volontairement. Ajoute du plaisir aux tâches, même les plus banales. Par exemple, je tourne parfois mes vidéos dans mon jardin, au lieu de m’enfermer dans mon bureau. C’est ma façon à moi de savourer le processus, d’être plus présente et moins pressée d’en finir.

2. La conscience de l’instant présent
Cet été, je me suis lancée un challenge : pendant 21 jours, j’ai ajouté de la conscience dans tout ce que je faisais. (Tu peux voir les résultats de ce challenge dans mon canal Telegram). Respirer, observer, écouter… cela peut t’aider à être moins impatiente et à apprécier le cheminement, plutôt que de foncer tête baissée vers la ligne d’arrivée.

3. Le challenge du plaisir
Un autre moyen efficace ? Intégrer des kifs dans ton quotidien. Rajouter une touche de plaisir à chaque étape d’un projet, même si cela te paraît long et fastidieux. Cela te permettra de vivre chaque instant plus intensément, sans cette pression de tout finir immédiatement.

Peut-être que toi aussi, tu as trouvé des moyens de profiter davantage du chemin, d’apprendre à ralentir. Si c’est le cas, raconte-moi comment tu fais. Ton témoignage peut aider d’autres personnes zèbres à mieux gérer cette malédiction de l’impatience.

Et si tu veux aller plus loin, tu peux découvrir d’autres pistes dans mon livre Ose zébrer ! ou mes vidéos, où je parle de ces défis spécifiques aux zèbres. En attendant, je t’invite à ralentir, à savourer chaque moment… et surtout à te rappeler que le chemin est parfois plus important que la destination.

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