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J’en fais toujours trop : 5 signes de suradaptation des HPI et hypersensibles

J’en fais toujours trop : 5 signes de suradaptation des zèbres

Tu n’en fais pas un peu trop, là ? J’en fais toujours trop ! On te le dit, tu te le dis…

Et un jour : marre ! Pourtant, pendant des années, tu te suradaptais : à l’environnement, eux règles de la société, aux exigences de ton patron et aux demandes des membres de ta famille.

Dans cet article, je vais te partager les 5 signes révélateurs de cette suradaptation. Ce sentiment que tu donnes beaucoup (trop), que les autres ne reconnaissent pas tes efforts, et que tu oublies même tes propres besoins… Spoiler alert : c’est vrai. Les zèbres, ces êtres atypiques, hypersensibles, surdoués, se suradaptent souvent, et pas qu’un peu !

Dans cet article, je te parle de cette fameuse suradaptation qui te vide de ton énergie, te fait perdre de vue tes propres besoins et peut même te laisser au bord de l’épuisement. On va décortiquer ensemble ce qui se cache derrière cette tendance, et comment elle se manifeste.

Pourquoi les zèbres se suradaptent ?

D’abord, il faut comprendre ce qui pousse un zèbre à se suradapter. Spoiler : il ne fait pas ça par plaisir. Derrière cette stratégie se cachent plusieurs raisons profondes.

1. Besoin de reconnaissance et peur du rejet

En tant que zèbre, tu as souvent l’impression d’être différente. Différente, mais pas forcément envie que ça se remarque. Tu fais donc tout pour te fondre dans la masse, même si cela signifie étouffer ce qui fait ta particularité. Tu deviens « tarte », comme dans l’expression. Car, au fond, tu as besoin d’amour, de reconnaissance, et surtout, tu crains d’être rejetée si tu montres trop ta vraie nature.

2. L’empathie, ton super-pouvoir (mais aussi ton piège)

La seconde raison de la suradaptation des zèbres, c’est leur capacité d’empathie. Tu ressens les émotions des autres avec une intensité folle, au point de te les approprier parfois. Souvent, tu n’arrives plus à distinguer tes propres besoins et envies des besoins et envies d’autres personnes. C’est flou. Et il suffit que quelqu’un te parle pour que tu te mettes à sa place instantanément, sans même t’en rendre compte. Résultat : tu te suradaptes, encore et encore, pour ne pas heurter, pour que l’autre se sente bien, quitte à t’oublier toi-même.

3. La capacité d’analyse : caméléons dans l’âme

Il y a aussi cette capacité d’analyser les attentes des personnes ou des organisations rapidement et dans les moindres détails. En comprenant les règles de jeu, les zèbres la joue stratégique : ils se « caméléonnent » et font « comme tout le monde ». Grâce à cette capacité, certains zèbres font une carrière éclair et accèdent rapidement aux postes à responsabilité.

Ce talent est utile, mais il peut aussi être dangereux : tu deviens une pro du « je suis comme vous », et petit à petit, tu perds de vue ce que toi, tu veux vraiment.

Par ailleurs, il y a aussi des zèbres qui sont totalement hors le cadre, qui rejettent les règles. Ils les comprennent, mais refusent de s’y soumettre, pour les raisons de valeurs, le plus souvent. Cela ne veut pas dire qu’ils ne se suradaptent dans d’autres situations.

Les signes de la suradaptation

Maintenant que tu sais pourquoi tu en fais toujours trop, pourquoi te suradaptes, voyons ensemble comment cela se manifeste dans ton quotidien. Parce que, soyons honnêtes, la suradaptation est sournoise.

1. Tu oublies tes propres besoins

Si tu te rends compte, après coup, que tu as encore dit « oui » alors que tu voulais hurler « NON », c’est le signe indéniable que tu t’es suradaptée.
Tu te rends compte que tu réponds aux besoins des autres, de tes enfants, de ton conjoint, de tes collègues, avant tes propres besoins. Tu en fais réellement trop. Le risque en oubliant tes besoins, c’est de t’épuiser et ne plus pouvoir venir en aide aux personnes que tu veux aider si généreusement.

2. Tu n’oses pas t’exprimer

Deuxième élément important, c’est de ne pas dire les choses, ne pas exprimer ton mécontentement, ton désaccord, tes propres ressentis, tes envies, de peur de blesser l’autre.
Tu as déjà avalé ta colère, ta tristesse juste pour éviter un conflit ? Normal. Les conflits, c’est ta hantise. Tu veux tellement l’harmonie, tout le temps, que tu préfères te taire plutôt que risquer un désaccord. Mais cette colère réprimée, elle ne disparaît pas. Elle s’accumule en toi, jusqu’à, parfois, se transformer en douleurs physiques ou en stress intense.

3. Tu demandes toujours l’avis des autres avant de décider

Quand il s’agit de faire un choix, tu as cette habitude de demander l’accord, l’approbation, l’avis des autres, comme si tu ne pouvais pas te faire confiance. Tu mets les opinions des autres sur un piédestal, au détriment de la tienne.
Et tu finis par te sentir perdue, déconnectée de ce que toi, tu veux vraiment.

4. Tu te sens en manque de reconnaissance

Si tu as l’impression que personne ne remarque tout ce que tu fais, que tu n’es plus incluse dans les décisions, c’est peut-être parce que tu en fais trop. Ton besoin de reconnaissance n’est plus comblé, et la frustration commence à pointer le bout de son nez. Tu vas être rapidement aigrie, déçue. Résultat : tu te sens dévalorisée, et ton estime de toi prend un coup.

5. Manque de sens, le sentiment de ne pas être à sa place

Quand tu te regardes dans le miroir, il y a comme une insatisfaction qui te colle à la peau. Tu ne sais plus trop qui tu es, ni pourquoi tu fais ce que tu fais. Si tu te sens comme déconnectée de toi-même, c’est probablement parce que tu t’es suradaptée pendant si longtemps que tu as perdu le fil de tes propres envies, de tes propres aspirations.

La suradaptation, un choix… que tu peux changer !

La suradaptation est un mécanisme de défense, mais c’est aussi un choix. Et la bonne nouvelle, c’est que tu peux décider de changer ce fonctionnement. Oui, tu peux continuer à écouter les autres, à être empathique, mais sans oublier tes besoins en chemin. Le plus important, c’est de te remettre au centre de ta vie, de reprendre les rênes de ce que tu veux vraiment.

Tu n’es pas obligée de continuer à te suradapter. Tu as le droit de dire « non », de ne pas plaire à tout le monde, et de te faire passer en premier. C’est même essentiel pour construire la vie qui te ressemble.

Alors, est-ce que tu as aussi tendance à te suradapter ? Est-ce que tu as réussi à changer ce comportement ? Raconte-moi comment tu t’en es sortie, et partage cet article avec celles et ceux qui, selon toi, ont besoin d’entendre ce message.💛 Partage tes expériences en commentaire.

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