Tu te dis : j’en ai marre. Je fais tout au dernier moment. Et pourtant, je voudrais anticiper et ne plus avoir ce stress. Ce n’est pas qu’il me manque le temps. J’ai du temps. Et je sais ce qu’il y a à faire. Il suffirait que je m’y mette, mais je procrastine, et après, je cours.
Les inconvénients de faire les choses au dernier moment
La charge mentale et la chute d’énergie
Tu fais les choses au dernier moment, d’accord, mais cela ne t’évite pas d’y penser. C’est même le contraire : tu y penses tous les jours, c’est sur ta liste de tâches. Ces pensées et les ruminations augmentent ta charge mentale et font baisser ton énergie par la même occasion. C’est frustrant, car finalement, tu n’as pas assez d’énergie pour passer à l’action.
Il ne te reste plus qu’à t’occuper de ta lessive ou du ménage, ces activités anodines.
Tout en pensant très fort que tu ferais mieux de t’occuper des choses qui comptent…
La culpabilisation et la baisse d’estime de soi
Si au moins, tu pouvais accepter de faire les choses au dernier moment et de ne plus t’en soucier. Mais non ! Tu te détestes, tu te dis que tu es nulle, que tu es une incapable. Tu culpabilises d’être comme ça, pas normale, « pas comme les autres » et ton estime de soi est en chute libre.
Tu essaies de changer cet état de choses : d’anticiper, d’allouer plus de temps, pour enfin en avoir assez et ne plus te presser.
Mais cela ne fonctionne pas ! Tu n’arrives pas à changer ta façon de fonctionner, et cela t’attriste.
Pourquoi les zèbres font les choses au dernier moment ?
Entendons-nous bien : il s’agit dans cet article des choses que tu as réellement envie de faire. Évidemment, il se peut aussi que tu fasses les choses au dernier moment parce qu’il te manque le pourquoi. Mais c’est un autre sujet : il s’agit là de vraies causes de ta procrastination.
Par ailleurs, il faut aussi comprendre ton cerveau : c’est toi qui veux être prête en avance. Ton cerveau, lui, a un autre objectif : de te proposer une solution à temps.
« À temps », cela veut dire : pour la date donnée, que tu lui avais communiquée.
Et il sait exactement le temps qu’il lui faut pour te donner la solution. Dans ses archives, il a une multitude d’expériences similaires, et il est capable de prévoir le temps nécessaire.
Si l’expérience est unique, si tu n’en as jamais eu de pareil auparavant, tu remarqueras qu’il est plus facile pour toi d’être prête en avance. Tu rassembles les éléments, tu apprends, tu prépares les briques, et tu les assembles au dernier moment, comme par magie.
Autre remarque : ton cerveau veut économiser ton énergie.
Or, en tant que zèbre, tu as une pensée en arborescence. Conséquence : tu as mille idées à la seconde. Il est très difficile pour toi de garder focus, cela demande beaucoup d’énergie. Tu pars dans tous les sens, tu suis tes idées et tu mets de côté le travail qui demande plus de concentration, comme la préparation d’un article, la planification ou le travail administratif.
Et si tu décides quand même de te mettre au travail, tu y passeras des heures, et tu t’épuiseras.
Pour économiser ton énergie, ton cerveau utilise ton stress : il attend que le défi soit suffisamment important (être prête en peu de temps) pour te fabrique du flow, cet état particulier qui te permet de garder focus. Tu ne vois plus rien autour, tu te concentres, et tu as ta solution. Quand c’est déjà le dernier moment, tu arrives à ne pas regarder les réseaux sociaux, à ne pas répondre au téléphone, à ne pas sortir ta lessive, toutes ces choses anodines qui habituellement polluent ton temps.
C’est même peut-être comme ça que tu préparais tous tes examens et toutes tes présentations…
Les 3 solutions secrètes pour être zen si tu fais tout au dernier moment
J’ai trouvé 3 solutions pour me sentir bien et éviter le stress et tous les autres inconvénients de ce fonctionnement.
Faire confiance à ton cerveau
La solution la plus évidente, c’est de faire confiance à ton cerveau prodigieux. Lui sait. Il a déjà calculé le temps qu’il faut pour réaliser l’objectif, et s’il ne te pousse pas encore à l’action, c’est que ce n’est pas le moment.
Lâche-toi la grappe et fais autre chose. Le moment venu, ton cerveau va te fabriquer le flow, et tu sera prête à temps.
Mettre en place les habitudes
Je sais que le mot « habitudes » te donne des boutons. Car tu n’aimes pas la routine, ni le cadre. Cependant, les habitudes ont du bon : en progressant d’un pas tous les jours, tu prépares ta solution en plusieurs fois. Tu es même capable d’anticiper !
Diminuer le temps imparti
Connais-tu la loi de Parkinson ? La tâche prend toujours le temps qu’on lui alloue.
Cela veut dire : plus tu vas donner de temps à ta tâche, plus longtemps tu vas procrastiner et te détester… pour finalement faire quand même les choses au dernier moment.
Autant de faire le contraire : raccourcir les délais. Évidemment, quand cela dépend de toi.
En te donnant moins de temps, tu te donnes un défi. Ton cerveau va donc te fabriquer du flow plus tôt. Et au lieu de procrastiner, tu vas être dans l’action. Au lieu d’avoir l’impression de faire les choses « au dernier moment » (pas bien !), tu auras l’impression d’être super efficace et fière de faire les choses « en si peu de temps ».
Tu vois la différence ?
J’espère que tu vas expérimenter sans tarder ces solutions.
Et si tu veux d’autres approches créatives (et pratiques) pour être plus efficace sans t’épuiser, il y a mon accompagnement Alchimie de l’efficacité…