fbpx

J’en ai marre d’être une femme forte !

C’est comme ça que Véronique a débuté notre séance sur WhatsApp. Surprise pour moi. Je t’écoute…

J’en ai marre d’être une femme forte. Assez de toujours prendre toutes les décisions, petites et grandes.

Quoi faire à manger, où partir en vacances, comment placer ma participation d’entreprise ou encore quitter, ou pas, la maison devenue trop grande pour nous.

J’en ai assez de toujours sentir que la famille ne repose que sur moi : les feuilles d’impôts, les inscriptions au lycée et à la fac, les billets et les résa, les courses, le contrôle technique de la voiture, le remplacement de la chaudière. Bon, sauf le salaire, au moins ça.Je ne veux plus être la femme « toute seule ».

Je sais tout toute seule. Je fais tout toute seule. Pourquoi à côté de moi il n’y aurait-il pas un homme qui pourrait partager avec moi une partie des charges ? De penser avec moi, de prendre des décisions sensées, de planifier avec moi ?

J’ai un mari, certes, il est très gentil et un très bon père des enfants. Mais je ne peux pas me reposer sur lui. Sinon, tout va tomber dans les oubliettes et rien n’avancera.

Est-ce que tu as essayé, au moins une fois ?

Oh, non. Je suis certaine qu’il va oublier la moitié.

Hmm… Alors, comment on peut progresser sans tenter l’expérience ?Et que se passera-t-il s’il oublie la moitié des choses ? Quel est le niveau de la catastrophe ? Rien de grave ou la cata planétaire ?

Je ne suis pas une psy. C’est pourquoi je ne vais pas chercher dans le passé. Dans les modèles transmis par les parents, dans les expériences malheureuses qui ont ébranlé la confiance de Véronique. Qui l’ont poussé au fonctionnement « moi toute seule » par précaution. Qui l’on fait choisir un homme « gentil » pour pouvoir le contrôler plus facilement.

Car on s’en moque du pourquoi ! Comment faire pour changer ça ?

Si l’envie est là. L’énergie dans un couple circule sur le principe des vases communicants. Si la femme est « forte », l’homme est faible. Si elle prend les rênes, l’homme laisse faire.

  1. Lui parler de votre envie qu’il prenne des responsabilités, sans aucune accusation. En lui communicant vos propres ressentis. ?
  2. Apprendre à déléguer. D’abord, des taches faciles et non critiques. Et là, oh miracle ! Ça fonctionne ?
  3. Ne pas prendre de nouvelles charges sur ses épaules : les prochaines vacances, c’est lui. Le prochain contrôle technique, aussi.?
  4. Et surtout, arrêter de faire la démonstration de ses capacités. De ses médailles et diplômes, de ses succès au travail, de sa faculté à changer les pneus « toute seule » et à négocier le prix de la réparation du vélo.?

On ne peux pas changer les autres, et ce n’est pas le coaching qui va aider.

En revanche, on peut très bien se changer soi-même, si l’on en ressent l’envie et le besoin, si l’on est dans une impasse.

Devenir un peu plus faible, un peu plus vulnérable et très légèrement plus… femme ?

Qu’en penses-tu ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *